Pourquoi démarrer une psychothérapie ?
Le plus souvent, on démarre une psychothérapie du fait d’une insatisfaction générale par rapport à son existence qui peut se traduire de multiples façons : Solitude, manque de confiance en soi, état dépressif, anxiété, difficultés relationnelles, souffrance au travail, stress… Faire la démarche de consulter un professionnel, c’est avant tout se décider à affronter ces difficultés pour se donner toutes les chances d’enrichir son existence et ses potentialités.
La psychothérapie peut aussi aider à traverser une épreuve comme un deuil, une séparation.
Enfin, même quand globalement « ça va bien », la psychothérapie permet d’aller plus loin dans la connaissance de soi, de nos choix de vie, et la responsabilité de ce qui nous arrive : C’est un formidable voyage à la découverte de soi et des chemins possibles !
Comment se déroule une séance de psychothérapie ?
En préalable, choisir avec qui s’engager dans une démarche de psychothérapie est une décision importante, il faut un certain « fit » dans la relation, de la confiance. La première séance permet d’apprendre à se connaître, discuter du mode de fonctionnement de la psychothérapie, répondre à toutes les questions que la personne peut se poser avant de s’engager en toute confiance dans la démarche, en prenant tout le temps nécessaire.
Les séances durent 45 minutes environ. Elles consistent en un échange, face à face, à partir de ce qui pose souci à la personne, ce sur quoi elle s’interroge, dans un climat de confiance et dont la confidentialité est totale. Il n’y a pas de mode type de déroulement d’une séance, cela peut varier selon le client, le moment… mais ce n’est pas s’allonger sur un divan et parler dans le vide !
La personne est véritablement acteur de sa psychothérapie, sans pour autant rester seule face à ses réflexions. L’aide extérieure est là pour permettre de développer de la conscience sur les dysfonctionnements rencontrés et permettre la mobilisation efficace des ressources propres à la personne qui consulte, l’accompagner sur le chemin qui est le sien, vers son autonomie.
La fréquence et la durée d’une psychothérapie sont très variables, et ajustées au fil du temps.
Les consultations ont lieu dans le centre-ville de Dijon, 8 rue Henry Chambellan. Le lieu est accessible aux personnes à mobilité réduite. Il m’arrive aussi parfois de me déplacer à domicile (à discuter au cas par cas).
Elles peuvent aussi se dérouler en anglais.
Et pour les adolescents ?
Françoise Dolto aimait comparer les adolescents à des homards, rendus particulièrement vulnérables quand, dans leur croissance, ils perdent leur carapace et doivent attendre qu’une nouvelle carapace plus grande repousse. C’est une période complexe de l’existence, où des remaniements psychiques très importants s’opèrent.
Face à un mal-être, peu d’adolescents expriment une demande d’aide ou de soin. Néanmoins la psychothérapie peut aider un adolescent : Elle lui permet d’exprimer ce qu’il ressent, face à un adulte qui ne juge pas et avec lequel il n’a pas d’enjeu. Il peut prendre conscience de son comportement, mettre du sens sur ses problèmes, et éviter les passages à l’acte.
Comprendre ses difficultés, c’est déjà le premier pas vers des solutions. Le psychothérapeute est là pour le guider, l’aider à trouver son propre chemin sans lui imposer de solution toute faite, et lui permettre de trouver un autre moyen d’exister que par l’immaturité infantile.
Concrètement, les modalités de fonctionnement avec les parents – en particulier pour le démarrage de la thérapie – sont discutés au cas par cas en amont de la thérapie: Il m’arrive de ne voir que l’adolescent et jamais ses parents (simple échange en amont sur les règles de fonctionnement), mais parfois un premier RDV avec ado et parents s’avère utile avant de démarrer.